Entretien avec Ahmed, photographe et journaliste habitant de Gaza

Gaza | La situation s’aggrave par une famine orchestrée et des bombardements quotidiens sur Gaza déjà en ruine par le gouvernement israélien d’extrême-droite.

English Bellow

Quand Ahmed affirme qu’il « n’y a pas de nourriture et que les frontières sont fermées. La vie ici, est vraiment difficile ». Ce témoignage n’est pas un cas isolé, mais la situation de l’ensemble du peuple Palestinien dans leur diversité. Affamé et assoiffé avec nul endroit où se réfugier et être en sécurité, car même les déplacements forcés dans les « zones sûres » sont quand même bombardés.

Les soldats sont entrés dans l’enclave Palestinienne dans le cadre d’une invasion terrestre ne laissent, entre la mer et le Jourdain, qu’une rivière de sang et des champs de ruine. Caïn a assassiné son frère Abel sous fond de Jalousie. L’embrigadement de la société israélienne laisse même des répressions contre les manifestations concernant les opérations terrestres. Le pouvoir en fuite d’un gouvernement néofasciste ne peut que s’attirer la sympathie des néofascistes dans le monde.

En coupant volontairement l’aide humanitaire, la famine est organisée comme moyen de punition collective, contraire aux droits fondamentaux et internationaux, mais aussi à l’esprit des Lumières.

Ahmed souhaite montrer les choses difficiles, réelles qui sont à Gaza. Les journalistes occidentaux y sont interdits d’entrer et les journalistes Palestiniens y sont visés de façon intentionnelle afin d’empêcher le journalisme de montrer le concret. Les risques pris s’avèrent très importants face à la volonté de nettoyer l’enclave Palestinienne sous blocus depuis plus de vingt ans. Face à la catastrophe en cours, il nous a affirmés que : « J’ai tant de choses à dire, mais les mots ne suffisent pas ».

Parce que prendre des photos pour Ahmed permet aussi de créer une interconnexion avec le monde en partageant « les vraies images de Gaza avec le monde ».

Gaza | The situation is being accelerated by an orchestrated starvation of the Gazans and bombing raids on Gaza, which is already in ruins, by the far-right Israeli government.

When Ahmed says that “there’s no food and the borders are closed. Life here is really difficult”. This testimony is not an isolated case, but the situation of the entire Palestinian people in all their diversity. Hungry and thirsty, with nowhere to seek refuge and safety, because even forced displacements to ‘safe areas’ are still bombed.

The wolves did nothing, so the soldiers entered the Palestinian enclave as part of a ground intervention to ensure that the sea at the Jordan River became nothing more than a river of blood. Cain murdered his brother Abel out of jealousy. Israeli society has become so entrenched that it is even repressing demonstrations against land operations. The fugitive power of a neo-fascist government can only draw sympathy from neo-fascists around the world, because bloodshed is never intervention.

By deliberately cutting off humanitarian aid, famine is being organised as a means of collective punishment against fundamental and international rights, but also against the spirit of the Enlightenment.

Ahmed wants to show the difficult, real things that are happening in Gaza. Western journalists are forbidden to enter and Palestinian journalists are deliberately targeted in order to prevent journalism from showing what is really going on. The risks involved are very considerable, given the desire to clean up the Palestinian enclave that has been under blockade for more than twenty years. In the face of the ongoing catastrophe, he told us : “I have so many things to say, but words are not enough”.

For Ahmed, taking photos is also a way of connecting with the world by sharing “the real images of Gaza with the world”. Ne laissent entre la mer et le Jourdain, qu’une rivière de sang