Springsteen : le Boss était à Lille

Springsteen | Le concert du mardi 27 mai 2025 a commencé à 19h35 au stade Pierre Maurroy à Lille pour sa nouvelle tournée.

Parti d’une autre région pour rejoindre Lille, nous avons pris une partie des départementales et des nationales et un peu l’autoroute. Cela nous a permis de voir la beauté du paysage qui change du béton et du bitume avec quelques arbres.

Nous étions venus à travers un trajet fait sous la pluie. Le temps de brun permettait de mieux comprendre où nous étions c’est-à-dire dans le Ch’nord.  Je vous rassure en Sarthe, ce n’est pas forcément mieux : il pleut un jour sur deux avec une saison de la pluie et une saison du Soleil.

L’ambiance fut quand même à la désindustrialisation quand nous sommes passés à côté des différents terrils qui entourent Lille. Les briques rouges rappellent étrangement cette époque révolue. Pour ma part, j’ai de la nostalgie pour ces dernières.

Peut-être qu’il s’agit de faire un lien avec l’univers SteamPunk. Le nord et l’est se retrouvent à être un peu comme Détroit dans le Michigan. Selon les villes, la modernité a su s’adapter alors que certaines vivent dans une volonté de recréer un âge d’or qui n’a jamais existé.

Les mineurs de fond et la sidérurgie renvoie à une époque glorieuse où travailler avait du sens.

La Rolls-Royce de marque française était arrivée dans la ville de Lille vers 13h00. Le pioupiou du réveil avait sonné pendant très longtemps et le trajet s’était fait d’un coup. Nous avions trouvé l’hôtel à proximité du Métro. Et oui ! Lille a deux métros qui ressemblent assez étrangement aux rames du métro parisien au niveau de l’aspect sensoriel.

Nous sommes allés nous restaurer dans un restaurant qui se nomme les Casseroles Lilloise suite aux recommandations de l’hôtesse d’accueil. Je ne connaissais pas Lille. Ainsi, nous sommes allés à l’endroit qui nous a été recommandé. Franchement, ce fut une bonne idée.

Nous avons pris des plats assez basiques, à savoir une dégustation avec le maroilles fondu. Cela rappelle aussi l’Hiver et le temps sarthois qui se nourrit de la grisaille.

Dans ce restaurant sur lequel les casseroles (d’où son nom) sont fièrement exposées à l’extérieur comme à l’intérieur, la couleur du cuivre permet de redonner vie à cette tradition.

Mais avant tout, nous sommes venus pour assister certainement à une représentation du Boss avec son groupe, à savoir le “E-Street Band”. Dans un contexte de clash avec Donald Trump, le “Boss” a su mettre à mal l’ensemble de la propagande de Donald Trump. Les prises de paroles de Bruce Springsteen résonnent au-delà des frontières, c’est un hymne à la liberté. Neil Young a d’ailleurs soutenu les propos du “Boss”. Parfois, on se demande si ce n’est pas un meeting politique.

Le chanteur de Born in the USA a su dérouler le visage de l’Amérique comme elle l’est et non l’Amérique de la corruption et de l’autocratie. Il en a profité pour chanter Glory Days, car après le malheur dans lequel l’Amérique plonge, les jours heureux reviendront. Certes, il n’a pas chanté Better Days, mais l’idée s’en retrouvait réellement présente.

J’étais présent au second concert, et je pense que j’ai eu une certaine chance. En effet, le premier concert a été réalisé sur fond de dysfonctionnement du métro lillois qui selon les propos relatés dans la presse est largement sous-investi depuis des dizaines d’années.

Ainsi, les personnes ont dû faire le trajet à pied sous un certain fond de scandale, car le Boss commence à l’heure. Bien sûr, les fans ont été très irrités. Pour cause, s’il y avait bien une fin d’après-midi où il devait fonctionner, c’était ce samedi.

Le deuxième concert a duré environ deux heures et comme dit ailleurs, il a effectivement passé les chansons : Badlands et The Promise Land, tout comme Independance Day. Bruce Springsteen garde une énergie incroyable avec son groupe.

De temps en temps, cela nous permet de créer une autre vision et de continuer doucement à émettre sur Radio Progrès. Les concerts transforment les personnes et encore plus en donnant de l’énergie face à l’Internationale réactionnaire.