On a changé de serveur

Les personnes qui se font une haute idée d’Internet y voient dans l’idée d’aller vers la décentralisation. Ce terme ne repose pas sur un concept abstrait, mais un concept concret dans la vie de tous les jours.

Décentraliser, c’est l’inverse de créer des oligopoles, mais surtout cela permet de protéger au mieux le réseau. Internet se transforme progressivement dans une forme dans une forme de Minitel où les géants se trouvent dans des ensembles plutôt controversés comme AWS à savoir le cloud d’Amazon. Nous pensons que les GAFAM’s reposent sur une grande partie du problème de notre société et ce sont les mêmes qui financent l’Intelligence Artificielle.

Nous sommes axés sur cette vision qui permettrait à cet effet sur la présence des réseaux sociaux essentiellement décentralisés comme le Fediverse. Nous croyons vraiment à cette approche en ce qu’il concerne l’inexistence en réalité de datacenters toujours superpuissant et qui ont un impact considérable notamment dans le réchauffement climatique en lien avec une augmentation de la consommation d’eau et d’électricité exponentielle pour servir une bulle spéculative, à savoir l’Intelligence Artificielle qui n’a rien d’Intelligent, car elle pille les données des créateurs de contenus.

Lorsque la bulle éclatera à un moment donné, ce seront des milliers de milliards de valorisations sur les places boursières qui s’envoleront en quelques instants. Au vu de la frénésie pour cela, il arrivera qu’il y aura l’hiver de l’Intelligence Artificielle, parce qu’Internet ne peut devenir le slup (le vomi qui innonde Internet).

La centralisation du réseau se nourrit d’une certaine manière dans un esprit où lorsqu’un système a un problème, cela se retrouve à devenir un problème à une échelle globale. Quand un serveur tombe, ce sont des dizaines de milliers d’entreprises qui se retrouvent en panne avec un effet domino sur Internet. C’est une forme de Minitel qu’ils sont en train de créer. 

Notre vocation ne repose pas simplement de diffuser un projet radiophonique comme celui-ci, mais de mesurer l’existence qu’il s’agit en réalité d’un projet général avec une certaine éthique. En effet, depuis l’origine de la webradio, nous avons tenté à plusieurs reprises de se détacher des datacenters dans lequel nous étions afin d’aller notamment vers une idée plus populaire d’Internet loin des grandes entreprises. Ainsi, nous pensons que le logiciel libre et open-source permettra à cette dimension de se protéger les uns et les autres et de garantir un écosystème solide. Avant, nous étions chez EverestCast et nous sommes passés chez Azuracast comme c’était le cas auparavant.

Durant la transformation de notre site radiophonique vers un site minimaliste qui permet une chose essentielle : écouter la webradio, nous avions eu de petits soucis, mais qui sont rentrés dans l’ordre.

Aujourd’hui, notre écosystème se retrouve quasiment en intégralité en autonomie, car nous aimons la décentralisation, nous aimons le libre.

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