Articles - Les actualités de la webradio

Pourquoi un projet radiophonique progressiste ?

Radio-Progrès est un projet radiophonique né dans la suite d’une vision se situant au travers d’une certaine cohérence dans la flambée de l’extrême-droite en France sur le plan médiatique, idéologique et dans les urnes. En effet, la montée du nombre de voix pour Marine Le Pen ne doit pas cacher une réalité de l’extrême-droitisation de certaines personnalités comme l’antisémite et homophobe Gérald Darmanin ou Eric Ciotti.

Une réalité assez glaçante se dresse au travers d’un décor assez lugubre : la praxis fabrique au travers des différents médias conservateurs et de leurs chroniqueurs un tremplin pour mettre au pouvoir l’extrême-droite par tous les moyens possibles. Dans ce sens, nous avons compris au travers de nos moyens respectifs qu’il était nécessaire d’engendrer une riposte de nature radiophonique afin de reprendre le chemin des ondes pour ne pas laisser l’extrême-droite et son monde y faire le jour et la nuit.

Les ratonnades organisées avec le silence complice du ministère de l’Intérieur et de ses membres témoignent d’une réalité : le ministère de l’Intérieur est gangréné par l’extrême-droite. Or, il s’agit manifestement d’une démonstration de l’existence d’un “Etat profond”, c’est-à-dire d’un Etat dans l’Etat avec ses propres règles, ses propres corporations appelées également syndicat, mais qui règne comme la pluie et le beau temps. Or, ce n’est pas un ministre de l’Intérieur aguerri à toutes les thèses de l’extrême-droite qui pourra réformer en profondeur afin de nettoyer l’ensemble d’une police politique. Ainsi, il semble considérable que la violence policière s’accompagne naturellement d’une violence politique, car les forces de l’ordre ont une mission faisant fi de la sécurité des citoyens : protéger la bourgeoisie afin de défendre le capitalisme dans le but d’amener l’extrême-droite et ses milices au pouvoir.

Face à une réalité assez consternante : il n’existe aucun espace véritable alternative au travers d’un médium réellement progressiste offrant une bouchée d’air pur. Pendant que la gauche s’écharpe sur des sujets futiles, les illibéraux de toute nature s’apprête objectivement à prendre le pouvoir afin de détruire et dans la finalité appliquer les pires thèses malthusiennes pour combattre les pauvres au lieu de combattre la pauvreté.

Ainsi, une webradio progressiste devenait nécessaire à tout point de vue. Cela se résume par la reprise de la praxis afin de paraphraser Antonio Gramsci.